Les Raëliens du Québec demandent au Parti Libéral de respecter les recommandations sur le crucifix à l’Assemblée Nationale
Montréal, le 23 mai 2008 – Pour la Commission Bouchard-Taylor, le constat est clair : afin de pouvoir s’affirmer comme État laïque prônant la neutralité religieuse et séparant la religion et l’État, le crucifix ne doit plus orner les murs de l’Assemblée Nationale. Les membres du Mouvement Raëlien du Québec sont en parfait accord avec cette recommandation et demandent aux trois partis politiques présents à l’Assemblée nationale de respecter cette recommandation même s’ils ont voté contre jeudi dernier.
« Nous sommes tout à fait d’accord avec cette recommandation de la commission. L’État québécois ne peut pas se dire laïc d’un côté et de l’autre faire la promotion d’une religion au détriment des autres en exposant son principal symbole au sein de l’assemblée sensée représenter chaque québécoise et québécois », a fait valoir l’Évêque président du Mouvement Raëlien Canadien, M.Marc Rivard.
Le premier ministre Charest a déposé jeudi une motion à l'Assemblée nationale. «Que l'Assemblée nationale réitère sa volonté de promouvoir la langue, l'histoire, la culture et les valeurs de la nation québécoise, favorise l'intégration de chacun à notre nation dans un esprit d'ouverture et de réciprocité et témoigne de son attachement à notre patrimoine religieux et historique représenté par le crucifix de notre Salon bleu et nos armoiries ornant nos institutions. »
Si elle a été adoptée à l'unanimité en chambre elle est loin de convenir à l’ensemble des québécois. Au nom de l’histoire, le gouvernement du Québec s’est engagé à perpétuer une soi-disant tradition (laquelle date en fait de 1936) hautement discriminatoire pour une partie importante de la population du Québec.
« Si le gouvernement québécois voulait réellement tenir compte de l’histoire, il afficherait les symboles des amérindiens, juifs, musulmans, bouddhistes, et des 800 minorités religieuses, dont les Raëliens, et même des athées, qui ont tous pris part à la construction du Québec moderne . Mais comme l’État se dit laïc, il se doit de n'en afficher aucun et de ne céder en aucun cas aux lobbys catholiques », a exposé M. Rivard.
Les membres de l’Assemblée nationale devraient s’inspirer du juge italien Luigi Totsi qui, en 2006, avait refusé de travailler dans un tribunal ou un crucifix était accroché au mur, au nom de la laïcité de l’État qui prévaut aussi en Italie. Il avait d’ailleurs reçu à cette époque l’appui total du Mouvement Raëlien Italien.
De plus, pour le fondateur et leader spirituel du Mouvement raelien, Raël, la croix n'est qu'un lamentable instrument de torture de sinistre mémoire. Il indique aux plus fervents chrétiens que le Christ, dont le symbole était tout autre (les premiers Chrétiens utilisaient un symbole formé de deux poissons entrelacés qui rappelle le symbole du Yin et du Yang), ne peut que détester la croix, symbole de la haine, de la violence et de la stupidité des hommes qui ont condamné un messager du ciel. La croix n’est pas Jésus et n’a rien à voir avec son message d’amour. Il convient de renverser virtuellement ce symbole de mort, comme Jésus renversa les étales des marchands du temple.
« Nous sommes tout à fait d’accord avec cette recommandation de la commission. L’État québécois ne peut pas se dire laïc d’un côté et de l’autre faire la promotion d’une religion au détriment des autres en exposant son principal symbole au sein de l’assemblée sensée représenter chaque québécoise et québécois », a fait valoir l’Évêque président du Mouvement Raëlien Canadien, M.Marc Rivard.
Le premier ministre Charest a déposé jeudi une motion à l'Assemblée nationale. «Que l'Assemblée nationale réitère sa volonté de promouvoir la langue, l'histoire, la culture et les valeurs de la nation québécoise, favorise l'intégration de chacun à notre nation dans un esprit d'ouverture et de réciprocité et témoigne de son attachement à notre patrimoine religieux et historique représenté par le crucifix de notre Salon bleu et nos armoiries ornant nos institutions. »
Si elle a été adoptée à l'unanimité en chambre elle est loin de convenir à l’ensemble des québécois. Au nom de l’histoire, le gouvernement du Québec s’est engagé à perpétuer une soi-disant tradition (laquelle date en fait de 1936) hautement discriminatoire pour une partie importante de la population du Québec.
« Si le gouvernement québécois voulait réellement tenir compte de l’histoire, il afficherait les symboles des amérindiens, juifs, musulmans, bouddhistes, et des 800 minorités religieuses, dont les Raëliens, et même des athées, qui ont tous pris part à la construction du Québec moderne . Mais comme l’État se dit laïc, il se doit de n'en afficher aucun et de ne céder en aucun cas aux lobbys catholiques », a exposé M. Rivard.
Les membres de l’Assemblée nationale devraient s’inspirer du juge italien Luigi Totsi qui, en 2006, avait refusé de travailler dans un tribunal ou un crucifix était accroché au mur, au nom de la laïcité de l’État qui prévaut aussi en Italie. Il avait d’ailleurs reçu à cette époque l’appui total du Mouvement Raëlien Italien.
De plus, pour le fondateur et leader spirituel du Mouvement raelien, Raël, la croix n'est qu'un lamentable instrument de torture de sinistre mémoire. Il indique aux plus fervents chrétiens que le Christ, dont le symbole était tout autre (les premiers Chrétiens utilisaient un symbole formé de deux poissons entrelacés qui rappelle le symbole du Yin et du Yang), ne peut que détester la croix, symbole de la haine, de la violence et de la stupidité des hommes qui ont condamné un messager du ciel. La croix n’est pas Jésus et n’a rien à voir avec son message d’amour. Il convient de renverser virtuellement ce symbole de mort, comme Jésus renversa les étales des marchands du temple.